Guido Dittrich Arguello

Guido Dittrich Arguello (G.D.A.), 37 ans et chef de son propre restaurant/brasserie « La table du Winner’s », habite à Bruxelles depuis 1996 et est d’origine paraguayenne. Il étudie jusqu’en quatrième secondaire en option science, ou il arrête pour rentrer dans le milieu de l’HoReCa, il a 16 ans à cette époque. C’est là qu’il fait ses premières armes, et il les a faites au “Cabeston”, un café ouvert 24 h sur 24 à Uccle, les spécialités étaient les spaghettis bolognaises et les pâtes carbonaras. 

Ensuite, barman au « People » (Porte de Namur), un des premiers lunchs bars de Bruxelles, il passe de la cuisine, au bar, puis devient manager (2006-2014). Mis en confiance, il essaye d’avoir un diplôme dans le milieu de l’Horeca “Tu vaux mieux que ça. Sans diplôme pas de possibilité d’avoir de restaurant”, lui dit-on. Dans ces recherches, il tombe sur le site du SIREAS et prend connaissance de notre formation Horeca.

Pourquoi avez-vous fait votre formation au SIREAS ? 
G.D.A. – Je n’avais pas le CESS, c’était comme un tremplin, c’est une école où j’ai beaucoup appris pendant 1 an. Pour la partie théorique et pratique, c’est une formation qui sort de très bon commis en 1 an.

Avez-vous une anecdote sur votre cursus ?
G.D.A. – L’ambiance avec les gens et les profs. Madame Naïma était géniale comme directrice, je me suis toujours bien entendu avec elle, elle voyait en moi un meneur, on avait un chouette groupe, et il y en a toujours dans le milieu dans l’HoReCa et chef de resto. J’ai aussi rencontré un très bon ami dont je suis le parrain de son fils maintenant.

D’où vous vient cette passion ? Pourquoi avoir choisi cette profession ?
G.D.A. – Depuis tout petit, depuis mes 6 ans, je me faisais à manger quand j’avais faim. Chez ma grand-mère, je faisais des tortillas paraguayennes : lait, farine, œuf, sel et si pas de lait, on remplace par de l’eau. Et c’est cette pâte-là que j’utilise pour la marinara.

Si une personne hésite à se lancer dans cette formation, pourquoi doit-il/elle la faire ?
G.D.A. – Je la lui recommanderais parce qu’il va aller dans un endroit où tu apprends énormément tous les jours ! Tu commences à 8 h et finis à 16 h, tu as des profs qui connaissent leur métier, tu as des personnes qui savent comment parler aux jeunes, ou aux personnes qui veulent commencer un nouveau métier, mais c’est à chacun de faire un effort. Et puis quand on a un diplôme, c’est pour le futur, c’est plus valorisé.

C’est quoi une journée type pour vous ?
G.D.A. – Aujourd’hui ? Ce sont les courses, la mise en place, le service, nettoyage et faire l’état du stock pour le lendemain. Je travaille avec un stock minimum et je fais les courses tous les jours. C’est plus frais, je ne stocke pas beaucoup, j’essaie de travailler avec mon stock. Si c’est fini, c’est fini. Ça montre aussi que c’est frais et les gens le notent.

Pouvez-vous nous présenter votre restaurant ?
G.D.A. – « La table du Winner’s », c’est un restaurant/brasserie dans un club de squash, on a une salle d’escalade, et de fitness. Nous faisons aussi des anniversaires le samedi et dimanche, je suis aussi traiteur pour la Commission européenne.

Envie d’aller manger au restaurant « La table du Winner’s », et goûter à la cuisine de Guido ? N’hésitez pas à goûter sa paella ou son bœuf mariné paraguayen. (La marinara)

Site : www.latableduwinners.eatbu.com
Instagram : 
@latableduwinners
Facebook : 
https://www.facebook.com/latableduwinners
Mail : 
latableduwinners@gmail.com

Merci encore pour ce témoignage, et ce parcours inspirant et motivant !